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Conseils pour réduire vos coûts d'impression

Définir le besoin pour un marché de systèmes d’impression

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L’importance de la définition du besoin a sa traduction juridique dans l’article 5 du CMP, qui prévoit que « la nature et l’étendue des besoins à satisfaire sont déterminés avec précision avant tout appel à la concurrence ou toute négociation non précédée d’un appel à la concurrence, en prenant en compte des objectifs de développement durable ». C’est le pouvoir adjudicateur qui est responsable de la détermination de ce besoin. La définition du besoin répond donc à une obligation réglementaire permettant à la fois d’assurer la sécurité juridique des marchés et de répondre à un impératif économique.

La sécurité juridique des contrats n’est pas assurée uniquement par le respect des procédures. De nombreux litiges sont liés en effet à une mauvaise appréciation du besoin, cause de l’imprécision des cahiers des charges, imprécision qui est elle-même de nature à provoquer une insatisfaction devant la prestation fournie.

La définition des besoins comporte en outre un intérêt pratique et économique. Elle permet d’optimiser l’utilisation des ressources publiques, en évitant le gaspillage des fonds publics par des achats de prestations inutiles, ou ayant des caractéristiques techniques inappropriées.

Il est donc indispensable pour l’administration, avant d’engager une consultation, de se poser toutes les questions pour lui permettre de déterminer au mieux l’ampleur et la nature de son besoin, les différentes façons de le satisfaire, les avantages et les risques de chacune des options possibles.

Il convient d’abord d’identifier les finalités et les objectifs du projet et d’en fixer le périmètre.

Dans le cadre d’un marché portant sur les systèmes d’impression, ces préalables nécessitent :

  • de définir les objectifs à priori du futur équipement : développement durable, réductions de coûts,…
  • de recueillir le maximum de données sur les besoins des utilisateurs au travers de l’analyse quantitative et qualitative de l’existant
  • de prendre en compte des évolutions à venir : réorganisations, déménagements…
  • d’avoir un maximum d’informations sur les possibilités technologiques, les acteurs du marché, l’offre locale…

Le temps passé et les moyens alloués à la définition et à la formalisation du besoin sont déterminants pour la qualité de l’achat. Ils conditionnent la conclusion de marchés bien construits, qui se déroulent dans de bonnes conditions, et évitent ainsi les contentieux.

Le recours à l’assistance à maîtrise d’ouvrage permet d’apporter un  regard extérieur sur un sujet parfois sensible (les utilisateurs sont souvent très méfiants quand on leur parle de leur imprimante), de s’assurer que les ressources indispensables aux études préalables seront disponibles (en interne les ressources ont très souvent des projets multiples à mener et celui du parc de systèmes d’impression n’est pas prioritaire), d’apporter un référentiel (connaissance du marché, des acteurs…) et un niveau d’expertise (notamment en termes d’exigence de niveaux de services, de clauses contractuelles…).

Sources : Ministère de l’Économie, des finances et de l’industrie

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Lancement de l’enquête : Quelle politique de développement durable au bureau ?

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Depuis 2008, l’Observatoire de la responsabilité du tertiaire mène des enquêtes pour alimenter le débat (public) autour des pratiques au bureau.

ASSPI se fait le relais de RIPOSTE VERTE qui lance l’enquête sur les politiques DD/RSO des acteurs tertiaires et vous invite à y participer en répondant au questionnaire anonyme (25 questions – 3 min).

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Les questions dans les marchés publics

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Lorsque vous avez repéré un appel d’offres publics qui vous intéresse, vous pouvez commencer par lister les documents qu’il vous faudra fournir.

Puis, suivant le temps qui vous est imparti pour la réponse, vous allez … attendre. En effet, vous avez beaucoup d’autres choses urgentes dans vos listes à faire. Conclusion, vous allez reprendre le dossier quelques jours avant la date butoir, parfois la veille. A la relecture des documents du dossier de consultation (DCE) vous allez vous apercevoir que certaines choses mériteraient des précisions, que vous n’êtes pas sûr de bien comprendre ce qui est attendu. Mais il est souvent trop tard pour poser des questions car elles peuvent être réglementées. Pour assurer la transparence, l’acheteur se doit de répondre aux questions et de diffuser ses réponses à tous les candidats. Il prévoit donc en général, un délai au-delà duquel, il ne pourra plus assurer cette diffusion et ne répondra plus aux questions.

Pour être sûr de pouvoir poser les questions indispensables à une réponse adaptée, pour montrer votre intérêt pour la consultation, pour montrer votre sérieux et votre rigueur, nous vous conseillons de lire très attentivement le DCE dès la première lecture et de poser immédiatement les questions qui vous semblent indispensables. Il est probable qu’après cette étape le dossier doive attendre de remonter dans la liste des « A FAIRE » mais au moins vous disposerez de toutes les informations nécessaires pour une réponse de qualité.

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Un article dans DAF Magazine

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LES SOLUTIONS D’IMPRESSION TIENNENT LE HAUT DE L’AFFICHE

Le numéro du mois de juin de DAF Magazine étudie les enjeux des systèmes d’impression dans l’entreprise.

Isabelle Obiols a  été interviewée sur le sujet de l’audit préalable et de la réduction des coûts.

DAF Magazine N°6 – 01/06/2012

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Le mémoire technique : la forme

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Pour optimiser votre mémoire technique et mettre en valeur votre savoir-faire vous travaillez le contenu, vous vous appliquez à suivre nos conseils de personnalisation mais la forme compte aussi.

Imaginez que, pour une consultation moyenne de quelques milliers d’euros en BTP, l’administration reçoit une dizaine d’offres. Pour évaluer la valeur technique de chacune d’entre elles, il lui faudra lire les mémoires techniques (certains frôlent la centaine de pages en mode catalogue) et forcément résumer l’essentiel pour entrer dans les critères de choix et présenter un dossier complet lors de la commission de marché.

Si vous ne leur facilitez pas la tâche, vous prenez le risque que vos lecteurs passent à côté du plus important, ne vous comprennent pas bien, ne lisent pas tout.

Par exemple, structurer votre mémoire en parties clairement identifiées et numérotées vous permet d’établir une table des matières avec le renvoi aux numéros de pages et facilite la navigation du lecteur dans votre document. Un mémoire ne se lit pas comme un roman du début à la fin. Le lecteur va en général immédiatement vers ce qui est le plus important pour lui (moyens humains, plannings…) puis revient vers les parties qui lui permettent de comprendre comment vous compter vous y prendre. Ensuite, il reviendra vers certains éléments pour vous attribuer une note pour chaque critère défini. Enfin, en commission, s’il doit justifier ou expliquer certaines choses, il devra pouvoir rapidement se référer à votre document.

Au final, la table des matières lui aura facilité l’analyse de votre offre, lui aura permis d’en avoir une vision claire et synthétique. Il vous en sera donc reconnaissant et, en plus, il sera plus convainquant pour en parler aux décisionnaires.

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Impact environnemental de la communication par clé USB

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L’impression papier est consensuellement mise en cause quand il s’agit d’impact environnemental du document. Mais qu’en est-il des autres modes de transmissions ?

L’Ademe a mené une étude sur l’impact de la communication par clé USB. Elle a mené l’étude sur la base d’un document de 10 Mo (environ 200 pages pdf) transmis lors d’un colloque.

Il ressort de l’étude que transmettre un document de 10 Mo à 1 personne par clé USB équivaut à l’émission d’environ 11 g d’équivalent CO2. Ainsi, les émissions correspondant à la transmission d’un document de 10 Mo à 1000 personnes à l’occasion d’un colloque par exemple représentent les mêmes impacts potentiels sur le changement climatique qu’un trajet d’un peu plus de 80 kilomètres en voiture.
Il faut noter que les résultats obtenus sont étroitement liés à l’estimation de la « part » de la clé USB allouée à la transmission du document considéré, qui dépend de la capacité de la clé USB et de son taux de remplissage.
Par ailleurs il est important de rappeler que la réutilisation possible de la clé USB n’a pas été prise en compte. Dans le cas où la clé serait amenée à être réutilisée ultérieurement, les impacts associés à la transmission d’un document seraient moindres.

D’où viennent les impacts ?
L’étape de production de la clé USB apparaît comme l’étape du cycle de vie la plus contributrice au bilan environnemental de la transmission d’informations par clé USB. Le second poste est la production de l’ordinateur sollicité dans le cadre de la phase d’utilisation de la clé USB. En effet, les procédés de fabrication des éléments électroniques à la fois de la clé USB et de l’ordinateur utilisé sont hautement consommateurs d’énergie, d’eau et de métaux rares, ce qui explique le fort impact de ces éléments sur la plupart des indicateurs.
Par ailleurs dès lors que l’utilisateur lit à l’écran le document transmis ou l’imprime, les impacts potentiels associés à l’étape de transmission du document deviennent négligeables en comparaison des impacts associés à l’utilisation du document.

Quels sont les paramètres clés ?
Les analyses de sensibilité ont mis en avant que les résultats sont sensibles à différents paramètres. Il apparaît que les paramètres les plus sensibles sont  le comportement du destinataire, la capacité et le taux de remplissage de la clé.

Réduire l’impact environnemental lié à l’utilisation d’une clé USB
Afin de limiter ou réduire l’impact environnemental associé à la transmission d’un document par clé USB, l’enjeu est d’optimiser le ratio entre la taille du circuit imprimé et le nombre de composants électronique d’une part et la capacité de la clé USB d’autre part. En effet, les composants électroniques ayant un impact environnemental important, il est préférable d’opter pour une clé USB offrant une large capacité de stockage pour une taille physique minimale.
Par ailleurs la réutilisation de la clé est à encourager puisque plus la quantité de données transitant par la clé sur sa durée de vie est élevée, plus l’impact de la production sera amorti sur le nombre de ces documents.

Source : Ademe

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Coopératives et marchés publics

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La préférence pour les coopératives dans la passation des marchés publics avait disparu mais elle est de nouveau effective. Ainsi dans le DC2, l’administration vous invite à faire connaître le statut de votre entreprise qui peut vous valoir cette préférence.

Ainsi, lors de la passation d’un marché, un droit de préférence est attribué à égalité de prix et à équivalence d’offres à l’offre présentée par :

  • une société coopérative ouvrière de production,
  • un groupement de producteurs agricoles,
  • un artisan,
  • une société coopérative d’artisans,
  • une société coopérative d’artistes,
  • des entreprises adaptées.

Les offres sont regardées comme équivalentes au sens de ces dispositions :

  1. S’il est procédé à leur pondération chiffrée, lorsque l’écart du nombre de points obtenus par rapport à l’offre la mieux classée n’excède pas 10 % ;
  2. S’il est procédé par hiérarchisation des critères, lorsque après l’application du ou des précédents critères, l’écart de prix entre les offres restantes n’excède pas 10 %.

Concrètement, si votre offre est à 10% près au même prix et de la même qualité que le mieux disant, vous bénéficiez d’une préférence si vous pouvez justifier d’un de ces statuts.

Lorsque les marchés portent, en tout ou partie, sur des prestations susceptibles d’être exécutées par des artisans ou des sociétés d’artisans ou des sociétés coopératives d’artisans ou des sociétés coopératives ouvrières de production ou des entreprises adaptées, les pouvoirs adjudicateurs contractants doivent, préalablement à la mise en concurrence, définir les travaux, fournitures ou services qui, à ce titre, et dans la limite du quart du montant de ces prestations, à équivalence d’offres, seront attribués de préférence à tous autres candidats, aux artisans ou aux sociétés coopératives d’artisans ou aux sociétés coopératives ouvrières de production ou à des entreprises adaptées »  = quart réservataire. Plus particulièrement intéressante pour les artisans et leurs groupements (mais pas uniquement) cette disposition permet de réserver 1/4 des travaux ou services pour ces entreprises au détriment des grands groupes.

2012 étant l’année internationale des coopératives, profitez-en pour promouvoir ce type d’ organisation en vous positionnant sur les marchés publics…

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Pourquoi une politique papier ?

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Le papier est emblématique. C’est un moyen de s’orienter vers une politique plus globale d’économies d’énergie et donc de développement durable, précise Valéry Hergott, directeur de Riposte Verte, association pour un environnement tertiaire responsable.

Instaurer une politique papier dans une entreprise est souvent porteur d’économies et de gains visibles en termes de développement durable. Une
évidence quand on sait que le papier représente 60 à 80 % des déchets dr l’entreprise. Utiliser moins de papier et mieux consommer peuvent être les objectifs des sociétés qui se lancent dans l’aventure.

Mettre en place une politique papier passe donc par une politique d’achats en termes de papier. Est-ce du papier recyclé, labellisé ou classique ? Quelles sont les quantités de papier utilisé ?

Cela passe aussi par un changement des habitudes des salariés. Des actes simples comme la réutilisation des feuilles imprimées pour le brouillon
ou le paramétrage des multifonctions pour des impressions recto/verso permettent de limiter le gaspillage.

Des entreprises comme Veolia Propreté, Tri-o, Paprec ou Élise. offrent des services de tri et de recyclage du papier. Certaines entreprises proposent même de racheter le papier. Paprec met ainsi à la disposition des entreprises de Paris et de la petite couronne (Hauts-de-Seine, Seine Saint-Denis, Val-de-Marne), son kit de recyclage comprenant la livraison, la collecte et le recyclage de 20 cartons. De son côté, Élise équipe les collaborateurs de corbeilles de tri et met à disposition des conteneurs de stockage, des caissons confidentiels et autres collecteurs de tri sélectif.
De l’achat de papier à un changement d’habitudes de consommation de la part des collaborateurs, la mise en place d’une politique papier est un gage de succès immédiat et visible pour une entreprise engagée dans une démarche développement durable. Nous ne militons pas pour le « zéro papier » mais pour une utilisation raisonnée et raisonnable de celui-ci, souligne le directeur associé de Riposte Verte. Tout dématérialiser n’est pas une solution. Le revers de la médaille de cette stratégie est le coût énergétique important des postes informatiques nécessaires à cette dématérialisation.

Source : Décision achats

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