ASSPI
vous souhaite à tous d’excellentes fêtes de fin d’année
et
vous donne rendez-vous le 4 janvier 2013.
Vous avez décidé de lancer un plan ambitieux d’optimisation des impressions dans votre entreprise. Beaucoup de collaborateurs semblent motivés au départ par cette démarche mais vous ne disposez pas des méthodes et des outils permettant de relayer ce plan d’action qui risque donc de rester lettre morte.
C’est beaucoup plus facile maintenant que les messages à tendance écologique sont de plus en plus entendus. Le respect de l’environnement est utilisé pour emporter l’adhésion des employés, car l’argument économique a très peu de prise sur eux. Cela ne doit pas être qu’un artifice : de nombreux appels d’offre d’optimisation de parc d’impression intègrent la prise en compte de critères écologiques et l’intégration dans une démarche plus globale de développement durable.
Il faut en plus compenser la disparition de l’imprimante personnelle considérée comme un avantage, un privilège. Ainsi, les futurs outils d’impression devront apporter des plus sous forme de fonctionnalités supplémentaires : possibilité de scanner des documents, d’imprimer en recto verso…
Instituer des bonnes pratiques d’impression durablement reste difficile.
La mise en œuvre d’un plan de changement est la clé du succès. Il se déclinera en 3 axes :
Par ces ensembles d’outils et de pratiques, la démarche d’accompagnement au changement permet d’expliquer les enjeux du projet, de partager les bénéfices avec chacun des acteurs, de diffuser les nouvelles pratiques et d’aboutir le plus rapidement et dans des conditions optimales aux résultats escomptés pour le projet considéré.
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Se faire connaître auprès des acheteurs publics est un élément essentiel pour maximiser vos chances de succès. Cela vous permet d’obtenir des informations pour mieux comprendre les besoins futurs, voire même influencer la rédaction du cahier des charges.
Ainsi en témoigne ce dirigeant de PME : «Quand nous ne sommes pas présents en amont, notre taux de transformation n’est que de 5%. Par contre, lorsqu’on connaît déjà l’acheteur public, nos chances de l’emporter montent à 50%», explique Vincent Bercé, qui dirige le standiste BK Event.
Gardons à l’esprit qu’il n’est pas toujours facile pour l’administration d’avoir des candidats à ses appels d’offres ou de savoir qui consulter pour des besoins particuliers. Cela nécessite un système de veille , facilitée par les démarches actives des candidats potentiels.
Cette forme de prospection commerciale classique (rendez-vous, appels téléphoniques, contacts par le Net…) permettra à vos prospects de vous identifier et, pourquoi pas, de faire appel à vous à l’occasion des commandes de gré à gré, catégorie de marché pour laquelle l’acheteur public a le droit de s’adresser à l’entreprise de son choix, sans recourir à la publicité (marchés inférieurs à 15 000 €).
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Nous le constations dans notre article de la semaine dernière, la filière du papier recyclé doit se structurer et innover.
Ainsi, les usines de recyclage de papier connaissent parfois des difficultés à s’approvisionner. C’est la conséquence d’une collecte encore insuffisante mais aussi de l’exportation d’une partie des papiers de bureau collectés en France vers le marché asiatique. Ainsi la demande asiatique représente 20 % des quantités récupérées en Europe et cette demande ne cesse de croître. Les filières de la collecte et du recyclage devront donc, dans les années à venir raisonner véritablement en termes de développement durable : il est pour le moins étrange d’envoyer son papier se faire recycler à des milliers de Kilomètres et de le voir revenir sous forme d’emballages.
Certains s’attachent d’ailleurs à défendre une économie territoriale. Ils s’engagent ainsi à revendre leur collecte à des papetiers recycleurs situés en France en favorisant le plus possible les circuits courts (La Poste avec son dispositif Recy’go par exemple). Cette démarche va souvent de pair avec une dimension sociale et solidaire favorisant l’insertion. Ces filières nécessitent des compétences qui peuvent être réutilisables dans les autres secteurs du recyclage. A l’avenir, on pourrait même imaginer l’apparition dans les entreprises du métier de « valoriste » chargé de la gestion des déchets.
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Le programme Agenda 21 a été lancé lors du Sommet de la terre à Rio en 1992. Son objectif est d’élaborer un plan d’action en matière de développement durable pour le 21ème siècle.Ce programme est décliné au niveau local autour de projets de développement durable d’un territoire. Cette démarche est alors initiée par une collectivité locale et conduite par la population est les acteurs locaux. Tous les échelons territoriaux peuvent mettre en œuvre un agenda 21 : communes, régions, villages, intercommunalités, parcs naturels, départements.
Un projet territorial de développement durable doit reposer sur 5 finalités essentielles :
C’est dans ce dernier objectif que les démarches de rationalisation des outils d’impression et de mise en place de bonnes pratiques d’impression prennent place.
En effet ces projets fonctionnent naturellement sur les 5 éléments de démarche préconisés pour un agenda 21 :
La nouvelle stratégie nationale de développement durable 2010-2013 s’est fixé comme objectif de parvenir à 1 000 Agendas 21 d’ici fin 2013 soit un doublement de l’objectif de la première qui était de 500 en 5 ans (objectif dépassé puisqu’en 2008 on dénombrait près de 600 projets). C’est dire l’importance de ces démarches dans les futurs projets des collectivités locales.
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On ne fabrique pas du papier recyclé comme on fabriquerait une voiture. Il s’inscrit dans un modèle circulaire : à partir d’un déchet, on fabrique un bien qui, une fois consommé, retournera au stade de déchet à recycler…et ainsi de suite. La vie de la voiture est plus linéaire : elle est fabriquée, utilisée puis détruite. Les matières utilisées dans sa fabrication ne bénéficient que plus difficilement d’une seconde vie.
Autre spécificité du secteur : la filière, de manière générale, coûte plus d’argent qu’elle n’en rapporte.
Enfin, en matière d’emplois, le développement de la filière nécessite de nouveaux métiers : collecteurs, trieurs, valoristes… Ainsi, le recyclage du papier génère 10 000 emplois directs et près de 50 000 emplois indirects en France.
En février dernier, le ministère de l’Ecologie et les acteurs du recyclage du papier signaient une convention d’engagement volontaire pour développer la filière dédiée aux papiers de bureau. Objectif : passer de 400 000 à 600 000 tonnes de papiers de bureau à recycler d’ici 2015.
Beaucoup de choses restent encore à inventer , en termes de compétences et de techniques. Par exemple, la papeterie du Moulin de Brousses réinvente l’art du recyclage en récupérant la fibre de cellulose contenue dans…les grappes de raisin ou le crottin d’éléphant collecté dans la Réserve voisine de Sigean.
Malgré ses progrès et ses volontés, gardons à l’esprit que le meilleur déchet est celui qui n’existe pas…
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