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Conseils pour réduire vos coûts d'impression

Consignes de tri du papier

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70 % des collectivités n’ont pas mis à jour leurs consignes de tri et continuent donc de communiquer sur le seul tri des journaux dans le bac jaune.Or, depuis 2009, tout se trie dans le papier : les journaux magazines, sur lesquels a démarré la filière et qui représentent 1/3 du gisement total, mais aussi les enveloppes, annuaires, papiers de bureau, prospectus, livres, cahiers…

Dans ces conditions, l’organisme Ecofolio émet des doutes sur l’atteinte de l’objectif de 55 % de recyclage en 2016 et 60 % en 2018 (contre 47 % aujourd’hui), fixé par les pouvoirs publics.

Ainsi le 12 juin,  l’Association des maires de France (AMF), Amorce et le Cercle national du recyclage ont signé une charte avec Ecofolio dans laquelle ils s’engagent à « inciter massivement » leurs adhérents à mettre à jour leurs consignes de tri des papiers.

Ecofolio allouera par ailleurs 1 million d’euros par an à ces actualisations, au travers de soutien financiers pour la mise à jour des guides de tri, des vignettes des contenants et l’affichage et la communication Web.

L’objectif est que 25 % des collectivités rénovent chaque année leurs documents afin que 100 % diffusent des informations à jour en 2016.

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Selon  Cart’Touch,  plus de 38 millions de cartouches d’encre en fin de vie finissent encore à la poubelle chaque année sana être rechargées ou recyclées. Pour rendre le recyclage des cartouches d’impression usagées plus accessible, Cart’Touch et la Poste lancent une opération expérimentale visant à collecter et recycler les cartouches d’impression usagées.

Cette opération se déroule pendant 6 mois sur 4 départements : Essonne, Yvelines, Eure-et-Loir et Val de Marne. Près de 120 espaces Clients Entreprises de La Poste disposent ainsi d’un bac de collecte dédié aux cartouches d’encre usagées. Simple et pratique, ce système permet aux petites entreprises et aux des professions libérales de déposer leurs cartouches usagées lors de leurs opérations habituelles au guichet. Les cartouches sont ensuite expédiées aux Ateliers du Bocage, association issue du Mouvement Emmaüs, qui se chargent de les trier afin qu’elles puissent être recyclées par les fabricants.

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Les constructeurs de systèmes d’impression cherchent à limiter les impacts de leurs matériels sur l’environnement et la consommation de ressources naturelles : green washing ou réelle préoccupation, je vous en laisse juges.

Dans cette course, Toshiba vient de marquer des points en lançant un multifonction capable d’effacer l’encre sur les documents. Ce système fonctionne avec un toner spécial qui s’efface en passant dans un four à haute température. Le MFP ressemble à tous les autres mais est doté de ce four supplémentaire. Le procédé permettrait de réimprimer jusqu’à 5 fois sur la même feuille générant ainsi de substantielles économies de papier.

De nombreux documents imprimés pourraient être traités de cette manière. Ainsi tous les documents destinés à une lecture immédiate, tous ceux destinés à la prévisualisation, ceux distribués lors de réunions et bien d’autres sont jetés après usage, ils pourraient directement être recyclés dans l’entreprise. Par contre, les documents destinés à être annotés ou archivés à des fins de conservation ne sont pas concernés.

Reste à connaître le bilan énergétique d’une telle machine : 2 fours (un pour l’impression, l’autre pour l’effacement) génèrent forcément une surconsommation électrique.

De plus, le procédé n’aura-t-il pas tendance à dédouaner les utilisateurs des pratiques d’impression responsables qu’ils commencent à acquérir ?

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Répondre à plusieurs à un marché public

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Pour répondre à certains marchés publics, il peut être intéressant de se grouper. Cela permet d’améliorer sa candidature (références…) et de proposer des expertises pour chacun des aspects du marché. Ainsi plusieurs entreprises peuvent constituer un groupement momentané d’entreprises (GME) spécifiquement pour la réponse à un appel d’offres public.

Dans ce cadre, chaque entreprise a un lien contractuel avec l’administration (chacune signe l’acte d’engagement ou donne mandat pour signer) contrairement au sous-traitant qui n’a de lien contractuel qu’avec son donneur d’ordres.

Ce mode de candidature connaît un réelle expansion ces dernières années. En effet, il offre de nombreux avantages :

  • la mise en commun des moyens humains et matériels
  • l’accès à des marchés auxquels séparément elles n’auraient pas eu la capacité technique de répondre;
  • l’accès à des plus gros marchés;
  • la présentation d’un plus grand nombre de références;
  • l’association temporaire pour un marché public donné.

Pour que tout se passe au mieux, il est recommandé d’établir une convention de groupement qui décrira les relations entre les membres du groupement et les règles de fonctionnement.  Par exemple, les syndicats des entreprises du Bâtiment proposent des modèles de convention.

Le groupement pourra être conjoint (chacun est responsable de sa partie du marché) ou solidaire (chacun est responsable de l’intégralité du marché).

En termes de construction de la réponse, chaque entreprise devra remplir les documents administratifs pour son propre compte en complétant les parties prévues pour les groupements. Il est recommandé de construire une réponse technique (mémoire technique, note méthodologique…) commune. En effet, pour montrer que le groupement est d’ores et déjà prêt à fonctionner, il convient de rédiger une réponse cohérente et homogène (structure du documents, homogénéité des contenus, de la forme…) dans laquelle ressortent les expertises de chacun.

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La réduction des coûts d’impression est possible pour tous les types d’entreprises. Même les PME peuvent en bénéficier sans faire de gros investissements mais en adoptant quelques bonnes pratiques dans leurs achats et leurs usages.

Les impératifs économiques (et écologiques) amènent de nombreuses entreprises à s’interroger sur les volumes et les coûts de leurs impressions. Réduire ses coûts d’impression passe bien par une réduction du TCO et  par une réduction des volumes.

La réduction du TCO passe d’abord par la connaissance du TCO actuel. Cela peut paraître évident et pourtant de nombreuses entreprises ignorent encore combien leur coûte une page. Cela passe aussi par une meilleure adéquation des équipements avec les besoins réels. Là encore, la connaissance du parc actuel, des solutions logicielles associées, des services complémentaires et l’évaluation des besoins réels sont incontournables. Autre point sensible et fort levier d’économies, la négociation des prix et contrats (location, maintenance, achats, formation…) doit, comme dans le secteur public, non pas rechercher le moins disant mais bien le mieux disant.

La réduction des volumes devrait s’accélérer dans les entreprises car de nombreuses solutions sont à leur disposition. D’abord des solutions de gestion d’impression (impression sécurisée, routage,…) mais aussi des solutions de gestion de documents qui favorisent la numérisation et amènent donc une diminution des flux de documents papier au profit de flux numériques. L’arrivée de nouveaux supports comme les tablettes facilement transportables et qui fournissent un bon confort de lecture va aussi sans doute contribuer à accélérer cette mutation.

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