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Conseils pour réduire vos coûts d'impression

Optimiser ses outils d’impression

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Optimiser ses outils d’impression qu’est-ce que ça veut dire concrètement ?

Pour de nombreux consultants, c’est réduire les coûts liés à ces outils. Il s’agit effectivement d’une motivation importante. Mais, pour cet aspect financier très important, je considère qu’il s’agit d’abord d’identifier ces coûts (évidents, cachés, diffus…). Cette étape ne doit surtout pas être négligée car les résultats obtenus détermineront directement la pertinence des préconisations et des économies.

Optimiser les outils, c’est forcément adapter ces outils à vos besoins.  Il s’agit, ici, de l’aspect technologique. Cela ne passe pas obligatoirement par un changement de matériels. Dans certains cas, il s’agit de former les utilisateurs aux fonctionnalités utiles des machines en place. Dans d’autres cas, il s’agit effectivement de trouver l’outil qui répondra aux besoins (recto-verso, vitesse, volumes mensuels, couleur, chargeur de documents, scan…) et qui sera économique auprès d’un fournisseur qui propose un service adéquat (inutile de payer un service d’intervention sur site en 2 heures les yeux de la tête quand on imprime 200 pages par mois (10 par jour !!!).

Enfin, optimiser les outils d’impression, c’est apprendre à s’en servir uniquement à bon escient. Un utilisateur formé aux bonnes pratiques d’impression génèrera des économies, une meilleure productivité et une meilleure gestion documentaire. Ces pratiques doivent être économes en encre et en papier, mais aussi rapides et efficaces.

Un consultant qui vous accompagne dans votre optimisation au travers de ces 3 aspects peut vous garantir un niveau de résultats avec un % d’économies contractuel. Les autres se contenteront de vous promettre des économies à n’importe quel prix (la plus grande économie que vous puissiez faire dans ce domaine est de ne plus imprimer du tout !!!!! Est-ce souhaitable ?).

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Le marché de l’impression : des chiffres édifiants

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Les chiffres d’IDC sont tombés : avec 29 millions d’unités vendues dans le monde, le secteur des solutions d’impression a connu une croissance de 20 % au second trimestre en comparaison de la même période en 2009. En terme de revenus, le marché affiche + 14 % avec un total de 13,3 milliards de dollars. La multiplication des matériels d’impression est incroyable quand on sait que la centralisation est une source d’économie et de productivité. On peut se demander dans l’intérêt de qui les constructeurs  promettent à leur clients d’optimiser leurs parcs…

Le cabinet d’étude relève que, pour la première fois, dans le segment des multifonctions, les modèles monochromes font mieux que les modèles couleurs, respectivement + 39,7 % et + 33%. Le petit rayon de soleil de ses statistiques, la couleur ne serait plus indispensable…

Avec 66% de part de marché, la technologie jet d’encre domine le secteur. Elle progresse de 14 % avec 19 millions d’unités vendues dont 78% de MFP. Pour sa part, le laser connait  la croissance la plus élevée avec + 35% (9 millions d’unités vendues). Les modèles monochromes représentent 83 % du segment laser, les modèles couleurs, 17 %. En matière de consommables, le jet d’encre coûte entre 2 et 3  fois plus cher que le laser d’où la promotion que certains fournisseurs font de cette technologie. Rationnellement, excepté pour le haut de gamme qui ne concerne que les professionnels de la PAO, le jet d’encre devrait disparaître…

Le marché américain confirme sa reprise avec une progression de 14,4 % par rapport au deuxième trimestre 2009 (6,6 millions d’unités vendues) alors que l’Europe de l’Ouest renoue avec la croissance avec + 12,3 % (5,6 millions d’unités vendues). Pour la même période, la région CEMA enregistre une progression de 23,1% (3,4 millions d’unités vendues). En tête, la région Asie Pacifique atteint les + 31,8 % (7,9 millions d’unités vendues) tandis que, bon dernier, le Japon se contente d’un + 1,4 % (1,6 millions d’unités vendues).

Source : Printnews

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Quelques chiffres, vos avis



Le secteur public optimise ses impressions

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Ce secteur est traditionnellement considéré comme le grand consommateur de papier. Au travers de directives ministérielles (Décembre 2008), la volonté d’optimiser les impressions est affichée et transformée en plan d’actions concrètes. Un exemple à suivre…

Objectifs cibles pour 2010 :

  1. Suppression des imprimantes à jet d’encre.
  2. Non-remplacement de 80 % des imprimantes individuelles.
  3. Développement des copieurs multifonctions.
  4. 100 % des cartouches laser ayant des caractéristiques équivalentes à celles de l’écolabel français (NF Environnement).
  5. 100 % des cartouches d’impression usagées reprises par les prestataires ou par des structures d’insertion des personnes éloignées de l’emploi ou employant une majorité de personnes handicapées.

Moyens d’action

  1. Communication sur les bonnes pratiques et les exemples : incitations à l’impression utile.
  2. Réglage en recto-verso par défaut des matériels d’impression.
  3. Développement de l’implantation d’appareils multifonctions en substitution aux imprimantes locales.
  4. Formation des agents à leur utilisation et au travail dématérialisé (constitution de dossiers, classement et archivage entièrement dématérialisés).
  5. Mise en réseau des copieurs et imprimantes pour diminuer la consommation et leur nombre avec une exemplarité forte à porter par la hiérarchie.
  6. Restriction du nombre d’imprimantes individuelles par le non-remplacement des imprimantes usagées.
  7. Recours à la dématérialisation.

Simple mais efficace…

Quelques chiffres, vos avis…

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En cette rentrée, je vous propose quelques statistiques sur le secteur du document imprimé. Les chiffres étant traditionnellement source d’interprétation en fonction de chacun, je vous invite à nous faire partager vos avis…

200 milliards, c’est le nombre de pages imprimées en France avec une croissance de 3% par an (-4% pour le noir et blanc et +22%  pour la couleur).
Source : Gartner Group

32 milliards, c’est le nombre de pages imprimées qui sont oubliées sur l’imprimante ou jetées avant lecture soit l’équivalent de 400 millions d’euros.
Source : SNESSI

40%, c’est la hausse de la consommation de papier liée à l’irruption du mail.
Source : l’entreprise.com – Cabinet Pricewaterhouse Coopers

Les flux de documents dans les entreprises pourraient être multipliés par cinq, voire dix, à l’horizon 2015.
Source : IDC (International Data Center)

80, c’est le nombre de pages d’information qu’un col blanc reçoit chaque jour en 2008, il en recevait 9 en 1975.                           Source : SNESSI

18 milliards d’euros, c’est environ ce que les entreprises françaises ont dépensé en 2008 dans l’impression.
Source : CEBR étude de janvier 09

Pourquoi une politique d’impression ?

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Envisager une politique d’impression consiste principalement
à optimiser les coûts et rationaliser la gestion des flux de documents.

Les solutions dépassent donc l’achat ou la location de machines pour intégrer des préoccupations telles que la gestion des volumes,  la proximité de la production papier, les changements de méthodes de travail, le développement durable…

Les objectifs d’une politique d’impression peuvent être rassemblés autour de deux pôles que sont les coûts (directs et indirects) et les fonctionnalités.

Les attentes des directions informatiques et services généraux :

  • Optimisation des coûts directs : Avec une gestion des coûts par utilisateur, par service, par page… prenant en compte le coût d’acquisition, de consommables et de services…
  • Optimisation des coûts indirects : coût de la facturation des consommables, coût de la maintenance, coûts de la surface utilisée par les machines, coût du temps consacré par les utilisateurs dans la production de documents…

De leur coté les principales attentes des utilisateurs portent sur :

  • La disponibilité et la fiabilité des machines
  • La confidentialité des documents
  • La proximité d’utilisation…

Le retour sur investissement d’une nouvelle politique d’impression se calcule généralement aujourd’hui à partir de l’indicateur du coût par page et  à partir du gain de temps de production « papier » des utilisateurs.

Etude Konica Minolta sur l’impression éco-responsable

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Konica Minolta présente les résultats d’une étude menée auprès d’environ 500 de ses clients, au mois de juin 2010, sur leur comportement en matière d’impression responsable. L’étude du constructeur japonais révèle que les PME interrogées (des structures allant de 6 à 500 salariés) ont majoritairement (81%) adopté des éco-gestes visant à réduire leur consommation de papier, d’encre et d’énergie et qu’elles apportent une attention particulière au tri ainsi qu’au recyclage du papier et des consommables.

Ces mesures spécifiques se traduisent par l’impression obligatoire en mode recto/verso (61%), par la limitation du nombre d’impressions par salarié (15%) et  par la formation des salariés pour une meilleure utilisation des systèmes d’impression (12%). En revanche, les entreprises interrogées sont 29% à n’avoir pu changer leurs habitudes d’impression principalement par manque de temps.

Autres données, 93% limitent leur consommation de papier : non impression des emails (39%), ou bien encore en utilisant le verso des feuilles imprimées (26%). Mais les éco-gestes plus complexes tels que l’utilisation du raccourci impression pour les pages web (3%), ou le paramétrage par l’utilisateur des pages web (1%) à imprimer sont rarement utilisés.

78% sont vigilantes quant à leur consommation d’encre : l’impression en noir & blanc des documents à relire est majoritairement plébiscitée (56%), vient ensuite le choix de la numérisation des documents (17%), puis l’utilisation du mode éco (14%) et du mode brouillon (13%).

Pour 58%, le papier est trié et orienté vers des filières de valorisation du papier. Néanmoins, l’utilisation du papier recyclé est loin de faire l’unanimité puisque 73% ne veulent pas payer plus pour un papier 100% recyclé.

Le recyclage des cartouches d’encre est également presque systématique (83%). Dans la majorité des cas (62%), les PME font appel à une société de collecte des consommables usagés. 31% renvoient par la poste les cartouches usagées au fabricant.

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Evolutions technologiques ?

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Peu d’annonces technologiques majeures sont venues bouleverser le marché de la bureautique ces derniers temps.

Les technologies se sont combinées au cœur des incontournables multifonctions branchés sur le réseau ou accessibles en WiFi. Tout en offrant un grand choix, ces technologies confirment la suprématie du laser, reconsidèrent le jet d’encre, ménagent le thermique et n’enterrent pas le matriciel.

Le cœur des imprimantes est toujours aussi fiable, qu’il s’agisse des miroirs, des faisceaux lasers, des tambours, des fours ou des systèmes de projection de l’encre.

Les consommables sont devenus un enjeu capital tant ils représentent une source de revenu pour le constructeur et dans le même temps un levier d’économies pour l’utilisateur. Têtes d’impression jetables, cartouches hautes capacité, encres solides dynamisent ainsi le marché. La chimie des encres à pigments et à colorants sait se montrer de plus en plus respectueuse de l’environnement, parvient à percer toutes les barrières de cellulose avec des résultats remarquables et permet même à l’impression de s’effacer au bout d’un certain temps.

L’ergonomie n’est pas en reste, avec une volonté marquée de concevoir des systèmes de moins en moins encombrants, silencieux et utilisables par des personnes handicapées. La recherche d’un plus grand confort pour moins d’efforts a poussé les constructeurs à développer les bacs d’alimentation papier automatique, les modules recto-verso, des circuits papier plus courts et plus accessibles. Sans parler de la consommation électrique des machines en baisse considérable.

La technologie est bel et bien en place, reste à lui faire accompagner les évolutions de nos pratiques. L’innovation viendra surtout de nos usages…

Mon fournisseur propose d’auditer mon parc

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Vos fournisseurs, qu’ils soient fabricants ou distributeurs, vous proposent d’auditer et d’optimiser vos parcs d’outils d’impression. Ils vous expliquent que leurs prestations sont gratuites ou le seront si vous suivez leurs préconisations…

Ils prennent alors le pouvoir :

  • Ils vont vous préconiser leurs matériels. Exemple : vous avez besoin d’une imprimante qui accepte de forts grammages (fiches cartonnées), votre prestataire n’en a pas dans sa gamme, il vous expliquera comment vous en passer ou exclura ce matériel de l’étude. Les distributeurs disposent de plusieurs gammes (copieurs et imprimantes, 2 à 3 marques) et sont ainsi plus à même de faire des préconisations techniques uniquement définies par vos besoins réels.
  • Ils vont favoriser l’implantation tous azimuts de la couleur qui constitue une rente pour eux.
  • Ils ne vont pas mettre en place de politique de réduction des volumes imprimés puisque leur santé financière dépend des volumes de pages qu’ils vous facturent ou des cartouches d’encre que vous achetez.
  • Ils ne vont pas se pencher sur les  modes opératoires : demandes d’intervention, facturation, commandes de consommables…
  • Ils ne vont participer à l’accompagnement de vos collaborateurs que si vous l’exigez et la qualité de cet accompagnement dépendra directement du budget que vous représentez. Les fabricants ont ici un avantage sur les distributeurs : ils ont des équipes de formateurs internes qu’ils peuvent mettre au service de leurs clients.

En résumé, s’il s’agit d’un fabricant de copieurs,il s’attachera à remplacer vos fournisseurs d’imprimantes ; s’il s’agit d’un fabricant d’imprimantes, il cherchera à remplacer votre fournisseur de copieurs. Bien sûr, ils vont chercher à répondre à vos besoins… dans la mesure où ils leurs permettent d’atteindre leurs objectifs.

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Des coûts d’impression ? A quoi ça ressemble ?

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70 % des entreprises ne connaissent pas précisément leurs coûts d’impression et pourtant, ils représentent en moyenne 3 % de votre chiffre d’affaires.

Alors, de quoi se composent-ils ? Petite liste non exhaustive :

  • Les coûts d‘acquisition : amortissements, loyers…
  • Les consommables : encres, toners, tambours, papiers…
  • La maintenance : extensions de garantie, retour atelier, immobilisation…
  • Les pages imprimées non utilisées : pages jetées car ratées, oubliées, lues une seule fois…
  • Le temps passé par les collaborateurs à régler les problèmes techniques : drivers, bourrages, appel SAV…
  • La gestion des factures des prestataires : enregistrement comptable, réclamations, avoirs…
  • L’impression de pages couleur non maîtrisée : mails, brouillons…
  • La méconnaissance des fonctionnalités : recto-verso automatique, plusieurs pages par feuille, impression sécurisée…

Si les 3 premiers éléments sont les plus évidents, ils ne sont pas pour autant toujours identifiés car certaines factures sont « obscures » et certains contrats « opaques ».

Quant aux autres éléments, ils sont presque toujours oubliés dans les calculs alors qu’ils constituent une source très importante d’économies.

En tant qu’expert de ces sujets, nous vous fournissons une photographie éclairée de vos coûts réels et vous accompagnons dans la mise en place de solutions sur mesure, adaptées à vos besoins et économes. Les résultats sont garantis par notre mode de rémunération (% des économies réalisées).

Contactez-nous : iobiols@asspi.fr ou 06 81 02 89 74

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Réduire ses coûts d’impression

Les enjeux d’une politique d’impression responsable

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La mise en place d’une politique d’impression responsable doit répondre à 4 types d’enjeux : économique, écologique, technologique et sociétal.

L’ enjeu économique : c’est l’enjeu le plus évident. Réduire les coûts tout en offrant le meilleur service aux utilisateurs, limiter les dépenses d’impressions. Cela passe par l’élimination des impressions inutiles, la rationalisation du parc, la réduction des coûts d’impression à la page.

L’enjeu écologique : la consommation de papier, la consommation d’encres polluantes, le recyclage des matériels et des consommables sont autant de sujets qui doivent mobiliser chacun au sein de l’organisation.

L’enjeu technologique : le développement des systèmes d’information doit s’accompagner d’une dématérialisation des documents, l’utilisation de la couleur doit faire l’objet d’une réflexion spécifique, la veille technologique doit permettre d’accéder à la technologie la plus économique et écologique.

L’enjeu sociétal : la plupart d’entre nous utilise les nouvelles technologies mais reste attaché à l’impression comme étant un passage obligé. La mise en place de la politique de « non impression » constitue donc un changement majeur pour lequel il faudra accompagner les utilisateurs.

Ces 4 enjeux doivent faire l’objet d’une communication continue et doivent être portés par un ou des « champions » pour faire de la politique d’impression le cœur de l’organisation documentaire.