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Conseils pour réduire vos coûts d'impression

Le mémoire technique : la forme

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Pour optimiser votre mémoire technique et mettre en valeur votre savoir-faire vous travaillez le contenu, vous vous appliquez à suivre nos conseils de personnalisation mais la forme compte aussi.

Imaginez que, pour une consultation moyenne de quelques milliers d’euros en BTP, l’administration reçoit une dizaine d’offres. Pour évaluer la valeur technique de chacune d’entre elles, il lui faudra lire les mémoires techniques (certains frôlent la centaine de pages en mode catalogue) et forcément résumer l’essentiel pour entrer dans les critères de choix et présenter un dossier complet lors de la commission de marché.

Si vous ne leur facilitez pas la tâche, vous prenez le risque que vos lecteurs passent à côté du plus important, ne vous comprennent pas bien, ne lisent pas tout.

Par exemple, structurer votre mémoire en parties clairement identifiées et numérotées vous permet d’établir une table des matières avec le renvoi aux numéros de pages et facilite la navigation du lecteur dans votre document. Un mémoire ne se lit pas comme un roman du début à la fin. Le lecteur va en général immédiatement vers ce qui est le plus important pour lui (moyens humains, plannings…) puis revient vers les parties qui lui permettent de comprendre comment vous compter vous y prendre. Ensuite, il reviendra vers certains éléments pour vous attribuer une note pour chaque critère défini. Enfin, en commission, s’il doit justifier ou expliquer certaines choses, il devra pouvoir rapidement se référer à votre document.

Au final, la table des matières lui aura facilité l’analyse de votre offre, lui aura permis d’en avoir une vision claire et synthétique. Il vous en sera donc reconnaissant et, en plus, il sera plus convainquant pour en parler aux décisionnaires.

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Marchés publics : se faire connaître

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Comme nous l’avons déjà évoqué dans d’autres articles, pour augmenter ses chances d’emporter des marchés publics, il faut se faire connaître en amont. C’est vrai pour les procédures formelles, mais cela est encore plus vrai pour tous les marchés inférieurs à 15 000 € qui peuvent se résumer à une consultation.

Au sein des collectivités publiques les plus grandes, la décision d’acheter peut faire intervenir jusqu’à 4 personnes différentes :

  • L’utilisateur qui est celui qui est à l’origine de l’achat car c’est lui qui perçoit le « besoin ». Par exemple : un responsable de bibliothèque qui a besoin d’un meuble supplémentaire, un directeur d’école qui veut faire repeindre une classe, un ingénieur qui voudrait un logiciel spécifique…
  • Le représentant du « service technique » ou « acheteur » chargé de mettre en forme, voire de rationaliser le besoin de l’utilisateur pour aboutir, le cas échéant, à un cahier des charges technique.
  • Le « bureau des marchés », composé d’agents de formation administrative et juridique, qui passe formellement le contrat et assure son suivi administratif.
  • Le comptable du Trésor , agent de l’Etat, qui effectue le paiement, généralement par virement bancaire (dans les petites communes, il s’agit du percepteur).

Dans les petites communes, l’utilisateur et le service technique (acheteur) sont souvent une seule et même personne.

L’entrepreneur doit pratiquer un certain marketing vis à vis des services acheteurs des collectivités publiques :

  • pour que ces derniers le connaissent et songent à le consulter dans les marchés de faibles montants,
  • pour qu’ils lui indiquent leurs prévisions d’achats pour l’année à venir.

Il ne doit pas hésiter à entrer en contact avec les utilisateurs et également les services techniques (acheteurs), lorsque la distinction existe.

Une approche locale permet de se faire connaître auprès des administrations proches de l’entreprise (cet aspect est souvent apprécié dans le jugement des offres), d’obtenir des références et d’étendre petit à petit son champs d’action.

Pour en savoir plus, pensez à nos ateliers « Réponse aux appels  d’offres publics ».

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Critères de choix pour prestataire de services d’impression

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Des services d’impression gérés correctement peuvent:

  • réduire les coûts opérationnels de 30 %,
  • accroître la productivité,
  • favoriser le développement durable

Mais tous les fournisseurs ne sont pas en mesure de tenir des promesses sur ces trois plans.

Au moment de choisir un partenaire, les décideurs  peuvent tenir compte des critères suivants :

  1. Maîtrise de l’utilisation des équipements : le fournisseur contrôle tous les équipements et résout les problèmes afin d’éviter des temps d’indisponibilité superflus et de maintenir la productivité des collaborateurs
  2. Accompagnement utilisateurs : le fournisseur aide les collaborateurs à s’adapter à la nouvelle technologie et aux nouveaux processus de travail au moyen de programmes d’accompagnement au changement.
  3. Gestion des coûts et reportings permanents : un processus de reporting officiel est mis en place afin de montrer que les objectifs opérationnels (coût, respect de l’environnement, sécurité et respect des risques) sont atteints ?
  4. Approche multifournisseurs : le fournisseur supporte les équipements d’autres fournisseurs pour éviter aux clients de remplacer des appareils existants par des appareils de sa marque.
  5. Offre complète : l’offre peut être étendue aux centres d’impression internes et aux travailleurs nomades et à domicile.
  6. Flexibilité en matière de vente et de distribution : il y a un point de contact unique et une approche cohérente des services d’impression  pour les entreprises multinationales.
  7. Engagement en faveur de l’innovation : le fournisseur s’investit afin de comprendre les activités de l’entreprise et de proposer aux collaborateurs une approche novatrice pour doper leur efficacité – outre la simple gestion des impressions.
  8. Palmarès : le fournisseur peut avancer des références de qualité qui démontrent des résultats mesurables et durables.

Ces points sont parfois difficiles à évaluer sur un dossier papier mais ils peuvent (doivent ?)  faire l’objet d’une discussion préalable avec les candidats les plus intéressants.

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Les ateliers intégrés d’impression (FIN)

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L’absence de politique globale d’équipement en matière de systèmes d’impression est très fréquente. Mais l’absence de réflexion de ce type est également constatée au premier niveau, celui des ateliers eux-mêmes.
Lorsqu’il s’agit simplement d’un équipement, dans un atelier intégré, il devrait y avoir cette approche globale des besoins et des moyens au sein du service.
Au niveau des ateliers intégrés constitués, de nombreux projets de modernisation portent sur le remplacement de machines dont les contrats de location arrivent à terme, sans réflexion ou projection préalable sur leur environnement général d’utilisation et les autres matériels en place. Cette démarche de renouvellement des équipements techniques au fil de l’eau n’est pas la plus adaptée ni la plus efficace. Elle ne permet pas de relier les éléments d’une même chaîne de production de documents alors que l’évolution technologique le favorise depuis déjà plusieurs années.
Au-delà de la simple évaluation des besoins existants (une machine, une production, un personnel affecté), il convient d’avoir une approche plus globale de l’ensemble des moyens d’impression au niveau de l’atelier : conditions et pertinence d’utilisation des autres matériels dans l’atelier concerné (offset, duplicopieur, copieur couleur, volumes de production, échéances des contrats…) mais également, si possible, au niveau de l’établissement (parc de copieurs en libre-service, voire parc d’imprimantes, volumes de production, échéances des contrats…).
Une modernisation efficace adaptée et cohérente des moyens d’impression permet une maîtrise des coûts et une baisse des coûts de production. Elle implique de mener une étude précise et préalable sur :

  • Les besoins globaux : libre service / atelier
  • Les moyens complets existants : imprimantes, copieurs, ateliers, sous-traitance

Cela peut constituer en fait le premier pallier d’une démarche de mutualisation plus importante ou ambitieuse des moyens et des besoins d’impression dans une administration ou un établissement public.

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Les ateliers intégrés d’impression (suite)

Les ateliers intégrés d’impression (suite)

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Pour mener à bien une optimisation globale des moyens d’impression, nous avons vu qu’il est nécessaire de procéder, au préalable, à une étude sérieuse, afin d’en tirer tous les avantages en termes d’organisation, de coût et de méthodes. Cette approche est bien entendu également valable pour les ateliers de reprographie.
La dispersion des moyens techniques est toujours une cause d’augmentation des coûts de revient au sein d’une même administration. Elle constitue aussi souvent une gêne sur les plans de la fonctionnalité et de la productivité. Elle est due à la multiplication des sites géographiques ou à des unités considérées comme autonomes au sein de tel ou tel établissement.
Le développement rapide et prodigieux des technologies, l’arrivée massive de l’informatique dans tous les secteurs de la chaîne graphique et de ses filières de production, constituent une nécessité (et sans doute une chance) de modifier les comportements.
Les fabricants de matériels ont en effet privilégié la mise au point d’outils destinés au traitement de gros volumes, produits avec une grande qualité d’impression dans le cadre d’une productivité élevée et permettant un abaissement des coûts. Cette observation vaut aussi bien pour la couleur que pour le monochrome.

La mutualisation des moyens peut revêtir un aspect plus ou moins important.

  • Au sein d’un même établissement sur un même site ou sur des sites éclatés : il s’agit souvent d’ateliers dédiés à des services ou directions qui au regard de leurs missions réclament une certaine autonomie, mais qui pour pouvoir bénéficier des avancées technologiques et réduire leurs coûts ont choisi de partager un outil commun tout en maintenant une gestion propre.
  • Entre des ateliers appartenant à des établissements autonomes d’une même administration dans un périmètre géographique restreint : comme précédemment, ces ateliers pour pouvoir bénéficier des avancées technologiques et réduire leurs coûts ont choisi de partager un outil commun tout en maintenant une gestion propre. Ils sont liés entre eux par le biais de conventions qui fixent la part de chacun dans la répartition des dépenses au prorata de leurs productions.
  • Entre des établissements autonomes d’une même administration qui ont fusionné l’ensemble de leurs moyens au sein d’une seule unité de production : chacun de ces établissements rencontrant de grandes difficultés pour conserver un atelier, ils ont décidé de fusionner l’ensemble de leurs moyens (locaux, matériels et ressources humaines) au sein d’un seul atelier géré en commun.

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Impression sécurisée : les enjeux

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Aujourd’hui, la plupart des entreprises sont concernées par les risques associés à l’utilisation des outils informatiques.  Il est communément admis que toute stratégie de sécurité doit regrouper au minimum les cinq « piliers » suivants :

  • La sécurité physique, des sites ou des voitures de fonction par exemple
  • La sécurité des individus constituants les publics internes et externes de l’entreprise
  • La sécurité des données concernant à la fois les données électroniques (fichiers, courriel) que papier ;
  • La sécurité des systèmes réseaux qui comprend :
  • la protection du système informatique et de son périmètre
  • La continuité des Services Informatiques et les plans de reprise d’activité après sinistre

Quels sont les risques associés au domaine de l’impression en réseau ?

Certaines entreprises ont une stratégie de sécurité qui inclut les cinq « piliers » de la sécurité mais peu d’entre elles prennent en compte les informations liées aux impressions « papier » générées par le personnel via le réseau informatique ! Nous parlerons dans ce contexte-ci de « stratégie de sécurisation de l’impression ».

Dans une entreprise, et particulièrement lors de l’utilisation d’une imprimante en réseau (c’est-à-dire partagée et physiquement accessible par plusieurs utilisateurs), un nombre important d’impressions est chaque jour oublié ou n’est pas immédiatement récupéré « sur » l’imprimante concernée, posant ainsi un problème de confidentialité important. En effet, n’importe quel collaborateur ou personne se trouvant sur le site de l’entreprise peut alors avoir accès à un document imprimé sur l’imprimante en réseau, le lire, l’emporter, le détruire ou le copier. Les risques sont multiples et d’autant plus critiques lorsqu’il s’agit de documents financiers, contractuels ou stratégiques.

La tentation de « s’emparer » d’un document laissé sur une imprimante est d’autant plus fort que les personnes ont connaissance de la classification de ces documents en tant que « public » (ouvert à tous), « confidentiel » (accès restreint à certaines personnes) ou « strictement confidentiel » (réservé à un groupe très ciblé) ; ce qui est fréquent dans les entreprises de taille moyenne et dans les grands groupes.

Quelles sont les solutions disponibles sur le marché et leurs avantages ?

Il existe par exemple des solutions d’impression sécurisées permettant de stopper le document au niveau d’un serveur sécurisé qui sauvegarde temporairement le document jusqu’à ce que son propriétaire s’identifie sur l’imprimante (via par exemple un code, un badge personnel, etc.). Une fois identifié, le document peut être effectivement imprimé. Cette fonctionnalité est également viable pour les imprimantes réseaux, qu’il s’agisse d’imprimantes traditionnelles ou d’imprimantes dites multifonctions (pouvant imprimer, scanner -reproduire- et faxer).

En ce qui concerne l’authentification des utilisateurs, tous les standards de sécurité recommandent la mise en place d’une solution robuste ne reposant pas uniquement sur des mots de passe choisis et maintenus par les utilisateurs, évitant ainsi un accès permanent aux données confidentielles. Les cartes à puces électroniques ou les mots de passe générés automatiquement toutes les minutes voire même le concept de biométrie (reconnaissance des empreintes digitales, de l’iris de l’œil, etc.) peuvent appliquer au domaine de l’impression

Il est aussi possible de contrôler l’utilisation d’imprimantes multifonctions à travers l’accès à leurs fonctionnalités. L’entreprise peut implémenter une politique de sécurité autorisant certains utilisateurs à se servir des fonctions « scan to e-mail » ou « scan to fax » alors que d’autres collaborateurs ne pourront qu’imprimer ou copier des documents. Cette approche, très pragmatique, permet de contrôler le flot de documents imprimés et de définir des profils d’utilisateurs associés à chaque usage. Cette stratégie contribue conjointement à la réduction des coûts d’impression et  à la mise en conformité de la politique de sécurité de l’entreprise (protection des données, lois sur les propriétés intellectuelles, etc.).

L’administration de parc, permet également d’obtenir une vue d’ensemble de l’utilisation du parc d’impression, et par là même de le sécuriser. Les solutions d’administration fournissent des rapports précis  sur les données circulant sur le réseau, y compris les impressions. Depuis une console centrale, l’administrateur créé des rapports déterminant le nombre de documents imprimés par machine, par site ou utilisateur, …..

Les solutions d’impression sécurisées offre également un contrôle des imprimantes sur le plan logistique. Par exemple, elles permettent de détecter une nouvelle imprimante sur le réseau et d’harmoniser la politique de sécurité avec le reste du parc d’imprimantes en place dans l’entreprise. Ce qui permet également de limiter les problèmes de support techniques.

Sources : ITR News

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Comme on peut le voir la mise en œuvre de solutions d’impression sécurisées  peut finalement être rentabilisée très rapidement par à la réduction des coûts induite (en papier, toner, maintenance techniques).

Le rôle déterminant de l’impression sécurisée dans la stratégie globale de sécurité de l’entreprise

Une entreprise désireuse de se conformer au concept américain du CIA – Confidentiality, Integrity, Availability (Confidentialité, Intégrité, Disponibilité) – mais qui n’inclut pas une stratégie de « sécurisation de l’impression » prend des risques importants. La« sécurisation de l’impression » doit faire partie intégrale de sa stratégie de sécurité globale obéissant aux cinq piliers fondamentaux évoqués plus haut.

Cette stratégie permet donc à l’entreprise d’atteindre différents objectifs : réduction des coûts d’impression***, augmentation du niveau de sécurité, amélioration notable de la productivité des employés, maintien de la confidentialité des données et donc application des lois en vigueur, et enfin diminution des coûts de support technique.

L’entreprise a désormais la possibilité de déployer des solutions techniques lui permettant de sécuriser ses données, d’administrer l’utilisation des ressources de son parc d’impression de façon proactive et de créer facilement des rapports sur les documents imprimés sur son réseau.

Les moyens d’impression dans les organisations publiques

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Les dépenses affectées au traitement du document imprimé (équipements techniques individuels, en libre service ou de production, ressources humaines, consommables, papier, gestion, etc…) peuvent représenter jusqu’à 5% du budget d’une entité administrative.

Nous vous proposons donc une série d’articles sur ce traitement et ses enjeux. Nous commençons aujourd’hui par une présentation des moyens d’impression disponibles et de leur utilisation.

Aujourd’hui, dans les organisations publiques, l’utilisateur a potentiellement accès à 4 moyens d’impression :

  • Les moyens individuels : ces moyens permettent de réaliser des documents-matrices sous forme imprimée et électronique dans des
    normes typiquement bureautiques. Leur utilisation permet au rédacteur de conserver la maîtrise maximale de son document au cours du
    processus de réalisation. En revanche, la qualité de la transmission de l’information par la mise en forme et/ou le rendu de l’impression ne dépendront que du rédacteur et de l’utilisation d’une imprimante personnelle aux capacités limitées.
  • Les moyens départementaux : ils comportent les imprimantes connectées au réseau d’établissement, les copieurs d’étage en libre-service connectés et non connectés au réseau d’établissement, les scanners, les petits outils de reliure (anneaux, spirales, peignes, bandes pré-encollées, agrafeuses) et de découpage (massicot à main). Ces moyens sont activés lorsque la réalisation du document nécessite des capacités (dépassant les capacités des moyens individuels) de reproduction, en nombre et/ou de façonnage, d’admission de formats, de force, et/ou de supports imprimables. Leur utilisation permet au rédacteur de conserver la maîtrise maximale de son document au cours du processus de réalisation. En revanche, la qualité de la transmission de l’information par la mise en forme,le rendu de l’impression et/ou le façonnage, ne dépendent à nouveau que du concepteur du document.
  • Les moyens professionnels : ils peuvent être des ateliers intégrés d’impression ou de reprographie ou des ateliers d’imprimerie. Du fait de l’évolution des technologies et des travaux à prendre en charge d’un tel service, ce noyau immuable intègre de plus en plus fréquemment, un module de traitement des fichiers informatiques soumis à l’impression via le réseau d’établissement ou de médias divers (disquettes, cartouches amovibles, clés USB, CD Rom, DVD, disques optiques…). La dimension de ces ateliers s’échelonne à partir d’une seule unité disposant d’un seul copieur de reproduction numérique monochrome (non) connecté, de divers matériels de façonnage, d’un agent dédié, jusqu’à un service complet mettant en oeuvre des personnels spécialisés, des solutions numériques mono et polychromes (non) connectées (copieurs, imprimantes, duplicopieurs…). Les volumes de production se situent dans une fourchette d’environ 1 million de copies par an à plusieurs dizaines de millions de copies par an.
  • Le recours au secteur concurrentiel : le recours au secteur concurrentiel ne doit pas être considéré seulement comme un moyen de pallier les incapacités à traiter la demande en interne, en permettant d’écrêter la charge ou d’apporter les compléments ou suppléments techniques et matériels requis. Il doit être présent dans toute démarche ou réflexion de modernisation des moyens internes de production graphique.

Le recours à l’un ou l’autre de ces moyens ou leur combinaison se décide à partie de :

  • La forme finale d’un document ainsi que des divers éléments le constituant : couverture, format, papier surfacé…
  • La longueur de tirage : capacité du matériel, temps d’exécution,coûts.
  • Le niveau de rendu (définition) de l’impression : impressions sensibles, rendus particuliers…
  • Les diverses réalités économiques : ROI.
  • Les outils d’aide à la décision.

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Audit d’impression : l’indépendance du consultant

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Pour mener à bien un projet d’optimisation des systèmes d’impression, l’indépendance du prestataire qui vous accompagne me semble un préalable fondamental.

Or, comme nous l’avons souvent évoqué dans ce blog, les constructeurs, distributeurs et autres grossistes proposent d’auditer vos parcs et de vous préconiser la meilleure solution technique et financière (pour qui ?). Ce conflit d’intérêt est évident et  plus ou moins assumé par ceux qui le pratiquent.

Malgré tout, de plus en plus de clients le leur reprochent. Aussi, ils ont contourné la difficulté en créant des filiales dédiées à l’audit mais complètement ou partiellement dépendantes financièrement. Cependant, quelques recherches permettent de découvrir ce lien financier.

Ce qu’il est plus difficile d’identifier et, qui se pratique de plus en plus, est une forme plus subtile de lien entre fournisseurs de systèmes d’impression et prescripteurs. Ainsi, les seconds monnaient auprès des premiers des prescriptions qui leur donnent de très grandes chances d’être retenus et qui leur seront très profitables (matériels à forte marge, impressions couleur favorisées…). Ils sont commissionnés comme apporteurs d’affaires quand ils permettent à un fournisseur de participer à une consultation. Ainsi, vous les rémunérez pour mener votre projet et ils sont rémunérés par le fournisseur pour les aider à faire une bonne affaire.

ASSPI vous garantit son indépendance grâce à des préconisations techniques et uniquement techniques, sans aucune marque ou modèle.
Notre appartenance à la coopérative d’activités Coopaname vous garantit que nous ne touchons aucune rétrocommission de quelque fournisseur de systèmes d’impression que ce soit.

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Audit d’impression : les principales difficultés de la rationalisation des impressions

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Les principales difficultés rencontrées lors d’un projet de rationalisation des impressions sont:

  • Divergences des pratiques d’achat : l’achat de périphériques d’impression peut s’effectuer de deux manières. Premièrement, les périphériques peuvent être achetés directement (plutôt pratiquée pour les imprimantes) et constituent une dépense de capital, ce qui pose le problème de la trésorerie et de l’amortissement du matériel. Les consommables sont souvent achetés suivant le besoin auprès de différents fabricants : magasins de fournitures de bureau, revendeurs informatiques ou directement auprès du fournisseur. Le processus de commande est manuel et peut s’avérer fastidieux, être un frein à la productivité et rend quasiment impossible le suivi des coûts de fonctionnement. Un deuxième moyen consiste à louer le matériel (plutôt pratiquée pour les copieurs) et entre dans les dépenses de fonctionnement. La location permet à l’entreprise de ne pas intervenir sur son capital et de ne pas se soucier de l’amortissement du matériel. Dans ce cas, un contrat est établi concernant le coût par page et comprend les fournitures, le service et parfois un centre d’assistance. Ces différents processus indiquent que peu d’organisations ont une vision globale de l’ensemble de leurs coûts d’impression.
  • Dissémination des périphériques : les méthodes aléatoires utilisées lors de l’achat de matériel d’impression se traduisent souvent par un enchevêtrement de matériel ancien et de nouvelles technologies nécessitant le stockage de différents types de fournitures, par aucun ou divers contrats de maintenance, ou par la difficulté à maintenir les pilotes à jour ou à répondre correctement aux demandes du centre d’assistance. En plus des coûts induits par la gestion d’un parc de périphériques hétérogène, la productivité des utilisateurs et du personnel informatique ainsi que la continuité de l’activité s’en trouvent affectées.
  • Rapport imprimantes/utilisateurs défavorable : il arrive souvent qu’une entreprise compte plus d’imprimantes qu’elle n’en utilise en raison des achats non concertés d’imprimantes de bureau ou de groupe de travail. Certaines entreprises, telles que les sociétés de communication, utilisent parfois pas moins d’une imprimante pour trois utilisateurs, mais la plupart pourraient gagner en efficacité en équilibrant ce rapport en partageant par exemple une imprimante pour 10 utilisateurs. Plus le nombre d’imprimantes dont dispose l’entreprise est élevé, plus les coûts des fournitures, de la maintenance, du support et de gestion sont importants. La suppression des imprimantes de bureau et la mutualisation des imprimantes des groupes de travail permettent de rétablir un rapport cohérent et d’optimiser la productivité et les coûts de fonctionnement.
  • Ancienneté du parc d’imprimantes : nombreuses sont les entreprises utilisant des imprimantes de plus de 5 ans. L’ancienneté augmente les risques de panne et donc les coûts de service et de maintenance, ce qui ralentit la productivité. Les anciennes imprimantes sont moins efficaces que les nouveaux modèles et le coût de leurs fournitures est plus élevé, ce qui se reflète sur le coût par page lors de l’impression. Pour réduire considérablement les frais et la consommation d’énergie, il est recommandé d’utiliser des imprimantes plus récentes ou des imprimantes multifonctions en lieu et place des anciennes imprimantes. Il se peut également qu’un matériel plus ancien ne soit pas compatible avec les dernières solutions de traitement des documents qui offrent d’autres avantages concernant l’utilisation de papier ou la sécurité des documents.
  • Absence d’outils de gestion de l’impression : peu d’entreprises disposent d’outils leur permettant de suivre, de surveiller et de contrôler leur environnement d’impression afin d’optimiser ressources et performances, prévoir l’achat de nouvelles machines et tirer pleinement profit des imprimantes en place. Elles ignorent donc le montant de la plupart des coûts d’impression. De plus en plus de revendeurs à valeur ajoutée proposent des services permettant aux entreprises de surmonter ces problèmes grâce à des solutions logicielles de suivi de parc et de consommation et grâce au pilotage régulier (comités de pilotages, reportings…).

Ces points montrent bien que la rationalisation des impressions ne peut se résumer à une suppression des imprimantes personnelles et la mise en place de multifonctions centralisés. Il s’agit d’un vrai projet à part entière.

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Audit d’impression : pourquoi faut-il changer l’approche de la gestion des impressions ?

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L’approche traditionnelle de la gestion de l’impression se résume souvent à des actes
décidés sans réelle stratégie. Généralement,on  donne la priorité au remplacement des
équipements, et ces achats sont souvent opportunistes et indépendants des autres
projets informatiques.

Les différents achats de matériels, de consommables et de services de support sont,
la plupart du temps, morcelés entre l’informatique, les services généraux
et/ou les départements fonctionnels – ces derniers pouvant eux mêmes
être séparés entre différents sites et services.

La plupart du temps, aucune réflexion n’est entamée quant à l’utilisation
des documents et les processus liés à leur production
et diffusion. En définitive, très
peu d’entreprises disposent d’une vraie stratégie documentaire.

Ce type de gestion des moyens d’impressionet de leurs évolutions n’est pas sans conséquence
pour la qualité du service rendu et des coûts associés. On constate ainsi une hétérogénéité
forte de modèles
, voire de marques, ce qui se traduit par une pléthore de consommables disparates,
de nombreux fournisseurs différents avec leurs contrats associés, le tout avec
peu ou pas de contrôle.

Les équipements eux-mêmes sont rarement adaptés aux besoins spécifiques des utilisateurs.
On note ainsi des fonctionnalités redondantes, des équipements trop spécialisés, des excès
de capacité ou, au contraire, des sous-capacités.

La gestion au quotidien s’avère ainsi lourde et coûteuse, car elle génère d’importants
frais d’achat et de stockage de consommables, ainsi que des coûts de maintenance et
de support utilisateur élevés.

On note par ailleurs une disparité entre le confort théorique et le confort réel des
utilisateurs, qui continuent de penser qu’une imprimante personnelle est plus
appréciable qu’un moyen distribué.

Sans parler du manque, voire de l’absence complète de visibilité et de reporting.

Si vous reconnaissez votre organisation dans ce portrait de la gestion des impressions, il est temps
de positionner l’optimisation des impressions comme un projet prioritaire. Commencez par
un audit approfondi de la situation actuelle…

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