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Conseils pour réduire vos coûts d'impression

Reconditionnés ou neufs ?

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De tous temps, il a existé un marché des copieurs d’occasion. Mais, ce marché a fortement évolué.

D’abord, la généralisation de la location pour 3 ou 4 ans a mis sur le marché de nombreux matériels plutôt en bon état mais dépassés technologiquement. Depuis longtemps, ces matériels ont  intégré des filières de reconditionnement. Le reconditionnement ne peut s’appliquer qu’à des matériels qui n’ont pas imprimé plus de 30 à 50 % de leur potentiel constructeur. Le moteur d’impression est donc encore en mesure de produire des volumes conséquents. Le copieur est remis en état de façon à retrouver l’aspect du neuf (carters extérieurs, pièces d’usure changées…) et à pouvoir bénéficier des mêmes garanties (prix à la page plus élevé en général mais même service de maintenance). Ces matériels étaient surtout destinés à l’export car ils ne présentaient pas les fonctionnalités des matériels neufs. Les choses évoluent ces dernières années puisque les progrès technologiques sont plus limités que dans les années 90. On peut donc trouver des matériels reconditionnés qui possèdent la productivité des multifonctions plus récents.

Dans le cadre d’un budget très contraint, ils peuvent constituer une alternative intéressante (jusqu’à 50 % d’économies sur l’acquisition).

Dans le cadre d’une démarche de développement durable, le reconditionnement permet de prolonger la durée de vie des équipements. Pourquoi ne pas envisager de faire reconditionner ses copieurs de plus de 5 ans peu utilisés et de les louer à nouveau mais à moindre coût pour 3 ans ?

Le recours à des matériels reconditionnés est également un bon moyen de répondre à un besoin ponctuel à court terme (matériel destiné à une agence qui n’ouvre que pour 18 mois le temps de travaux par exemple) ou une solution pour ramener toutes les échéances de location au même point (j’ai 5 matériels qui sont en fin de location alors que le reste du parc n’est à échéance que dans 2 ans, je loue des reconditionnés pour 2 ans sans surcoût sur les loyers).

Bien sûr, dans la perspective du changement d’un parc supérieur à 10 machines, cette solution pose le problème d’un parc hétérogène (difficile de trouver 10 matériels semblables avec les mêmes options sauf s’il s’agit de votre propre parc) et de sa disponibilité.

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Le projet de loi sur l’économie sociale et solidaire (ESS) va avoir un impact significatif sur la gestion des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) en France, notamment pour les entreprises.

Ainsi, la collecte des déchets professionnels est explicitement à la charge des producteurs alors que la règlementation précédente ne faisait référence qu’aux déchets ménagers.

La qualification des déchets évolue aussi : ainsi, les déchets seront définis comme ménagers ou professionnels non plus en fonction du circuit de distribution mais en fonction de leur utilisation. Tous les matériels susceptibles d’être utilisés par des particuliers (ordinateurs, imprimantes,…) sont réputés devenir des déchets ménagers même s’ils sont utilisés dans l’environnement professionnel.

Le reconditionnement devra être favorisé plutôt que le recyclage.

Surtout axée sur la collecte et du traitement des déchets, la filière REP (Responsabilité Elargie du Producteur) va devoir contribuer plus efficacement à la prévention.  Les éco-organismes devront désormais prévoir des actions visant à réduire les déchets à la source. Dans notre domaine, les deux actions clés consistent à augmenter la durée de vie des équipements électriques et électroniques (copieurs et imprimantes) et à favoriser leur réutilisation (reconditionnement, dons, marché de l’occasion).

Source : GreenIT.fr

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