Comme vous le savez nous sommes totalement indépendants des distributeurs et constructeurs de photocopieurs et nous sommes très attachés à cette indépendance.Elle fait partie de notre éthique.
L’intégrité du consultant fait partie de nos engagements, garantis à nos clients, au même titre que les délais, les livrables et le prix.
De nombreuses structures se sont spécialisées dans l’optimisation des systèmes d’impression mais, pour certaines, les raisons de cette spécialisation sont peu avouables. Certaines ont en effet trouver un modèle économique très rentable qui consiste à proposer leurs services contre une rémunération au % d’économies. Cette proposition alléchante pour le client cache en fait plusieurs travers. D’abord pour être sûrs d’être le mieux rémunérés possible, ces consultants n’hésitent pas à vous préconiser des matériels à minima (les plus petits possibles, le moins possibles…) et des services à minima (pas d’engagements de service permet d’obtenir un prix copie bas, un forfait fixe de maintenance permet de minimiser le coût théorique car on ne tient pas compte des pages supplémentaires…). Mais, en plus, ils sont rémunérés en parallèle comme apporteurs d’affaires par le fournisseur qu’il ne manqueront pas de mettre en avant auprès de vous (quand ils ne sont pas directement financés par ce même fournisseur).
D’autres structures ont des liens très étroits avec un ou deux fournisseurs qui leur apportent des audits à mener et auxquels elles apportent des parcs à déployer. Leur offre paraît saine. Elles vous vantent leur indépendance financière (les liens d’actionnariat direct sont parfois transparents, parfois très bien cachés). Mais quand vient le moment de vous assister dans la rédaction de votre cahier des charges, le consultant vous explique qu’il ne serait pas très judicieux d’être trop exigeant sur les délais d’intervention, qu’il vaudrait mieux exiger telle solution logicielle plutôt que de laisser trop de liberté de proposition aux candidats. Bref, il fait en sorte que son « poulain » ait le plus de chances possibles d’être retenu, voire d’être le seul à pouvoir répondre.
Même s’il est parfois difficile de détecter ces « liens », certains indices peuvent vous alerter : la rémunération au pourcentage, les activités annexes de l’entreprise (distribution de matériels, de logiciels…), l’actionnariat de l’entreprise, ses références (appelez les et demandez quel fournisseur a été retenu au final…).
Une des raisons qui a poussé Isabelle Obiols à créer ASSPI, c’est sa conviction que seul un regard objectif peut vous aider à mener à bien vos projets. Elle a un réel intérêt à découvrir et comprendre votre organisation, une vraie motivation à vous conseiller et à vous aider dans vos choix, une vraie satisfaction à voir ses préconisations fonctionner. Son intégration dans une coopérative d’activités vous garantit cette éthique.
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Bonjour,
Je consulte régulièrement votre blog que je trouve très bien renseigné.
Je dirige moi-même un cabinet indépendant spécialisé dans la gestion externalisée des moyens d’impression (NAXAN Expertise & Conseils) et rencontre occasionnellement d’autre structures qui réalisent des audits et qui entrent dans la définition que vous avez apporté.
Il est souvent facile en effet de démontrer les liens qui existent entre le prescripteur et les fournisseurs de moyens d’impression ou de logiciels. Les constructeurs ont souvent leur cellule audit. Cependant, la plupart de nos prospects ou clients ne sont pas dupes et comprennent rapidement qu’ils auront des conseils juges et parties avec ces structures.
De notre côté, nos contrats sont proposés de 2 façons différentes suivant les attentes du client ou les pratiques du marché.
En effet, avec les administrations, nous sommes amenés à proposer des contrats d’Assistance à Maîtrise d’Ouvrage dont le montant est calculé en fonction d’un nombre de jour à effectuer pour réaliser la mission.
Ensuite, dans le secteur privé, nous sommes souvent amené à proposer une rémunération sur les économies. Ce modèle est intéssant pour le client avant tout puisqu’il implique une obligation de résultat pour notre cabinet. Nous avons eu écho des dérives que vous évoquez dans votre article avec certains acteurs qui réalisent des préconisations à minima et génèrent donc des économies importantes. Cependant, ce procédé ne permet pas à l’auditeur d’avoir une activité stable dans le temps puisque ses clients sont mécontents ainsi que les fournisseurs retenus qui doivent effectuer davantage de maintenance sur des matériels mal dimensionnés.
Pour garantir une relation stable et équitable dans ce genre de rémunération, il est essentiel que chacun des acteurs du projet soit satisfait du résultat technique et économique à l’issue de la mission:
Le client doit avoir fait des économies et disposer d’un parc adapté à ses besoins et correctement dimensionné.
Le fournisseur doit générer du bénéfice et minimiser ses interventions chez le client.
Le consultant doit être capable de contenter le client et le fournisseur pour garantir cette relation équitable.
De notre côté, il est donc important d’écouter les remarques des clients mais aussi des différents fournisseurs qui répondent aux appels d’offres afin de créer cette relation équitable et durable.
Le juste équilibre et parfois difficile à établir puisque les clients ont parfois tendance à vouloir tirer les prix encore plus bas que ceux obtenus à l’issue du marché. A priori, cette démarche devrait être suivie par notre cabinet pour son intérêt économique. Cependant, dans les faits nous rappelons souvent au client l’intérêt de ce juste équilibre et qu’à vouloir tout pour rien, la qualité de la relation ne pourra qu’être médiocre, et ce, pour les 3 partis.
C’est pourquoi la version rémunération sur les économies en mode « courtage » et « dangereuse » puisque le consultant n’est plus là pour effectuer le suivi de projet et le client ainsi que le fournisseurs sont dupés.
Comme le fait notre cabinet, il est imporant que le consultant s’engage à suivre son client et le fournisseur retenu pendant la durée du marché lorsque ce mode de rémunération a été choisi. Ce suivi doit garantir l’équité dans la relation tripartite.