L’étude porte sur un échantillon de 7 e-mails, tous au format HTML.
Cinq d’entre eux sont des courriers classiques dont l’un possède une pièce jointe (document Word d’environ 25 Ko).Les deux autres sont des lettres d’information (newsletters). L’une est relativement sobre. En revanche, la seconde utilise 331 Ko d’images dans la messagerie.
Au total, la taille moyenne d’un e-mail au format HTML (en comptant les pièces attachées) est de 81 Ko.
L’ensemble des courriels a ensuite été enregistré au format texte pour pouvoir comparer leur poids. Ils pèsent en moyenne 4 Ko sans pièce attachée et 7 Ko avec.
L’étude comparative de cet échantillon révèle que les courriels au format texte pèsent en moyenne 3 fois moins lourd que les courriels au format HTML si on ne tient pas compte des images associées. Dès que l’on considère l’ensemble des éléments, un e-mail au format texte pèse, en moyenne 12 fois moins lourd qu’un e-mail au format HTML, avec un écart allant de 2 à 37 selon le message.
Quelques bonnes pratiques basiques peuvent donc avoir un impact très important :
– envoi des courriels au format texte,
– pas de pièce attachée mais un lien pour la télécharger,
– si l’e-mail est au format HTML, ne pas joindre les images et feuilles de style, mais laisser l’option à l’utilisateur de les télécharger.
100 000 euros d’économies par an pour une grande entreprise …
A l’échelle de l’individu, les gains sont faibles, de l’ordre de 10 euros par utilisateur et par an. Mais à l’échelle d’une grande entreprise (10 000 salariés traitant 100 mails par jour), ils se chiffrent au bas mot à 17 To de données par an, soit une baie de stockage moyenne. L’économie financière potentielle se chiffre à environ 100 000 euros par an rien que pour le coût du stockage des courriels, et à 12 000 tonnes d’équivalent CO2 non émises, soit près d’une tonne par salarié.
Au delà des dimensions environnementales et économiques, le recours au format texte brut présente plusieurs autres avantages.
– Cela permet de décharger les réseaux mobiles qui saturent et les baies de stockage des opérateurs et des entreprises.
– L’utilisateur relève et envoie ses messages bien plus vite depuis son smartphone, même avec une connexion itinérante de mauvaise qualité.
– Cela élimine les risques de sécurité liés au format HTML.
Source : GreenIT.fr
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